Département de soins aux patients internationaux à PreGen UR Vistahermosa | Interview

Voyager à l’étranger pour recevoir un traitement de fertilité devient plus populaire que jamais. Les problèmes de fertilité ne connaissent pas de frontières – le problème touche les femmes et les hommes du monde entier. Les patients internationaux sont alors prêts à voyager à l’étranger à la recherche d’un traitement professionnel de FIV ou de don d’ovocytes et de soins irréprochables aux patients.

La clinique de fertilité UR Vistahermosa, à Alicante en Espagne, dispose d’un Département International qui aide les patients étrangers avec des conseils sur les coûts de FIV, les réglementations, l’hébergement et les voyages. La clinique peut également consulter votre gynécologue dans votre pays d’origine avant que vous veniez à Alicante pour un traitement.

Nous avons contacté leur service international pour comprendre à quoi ressemble le traitement de fertilité chez PreGen UR Vistahermosa et à quoi vous pouvez vous attendre lorsque vous vous rendrez en Espagne pour une FIV. Lisez l’interview pour découvrir à quoi ressemblerait votre parcours de FIV dans cette clinique.

Pouvez-vous nous dire pourquoi les patients étrangers devraient considérer l’Espagne pour un traitement de fertilité à l’étranger ?

L’Espagne est l’un des pays d’Europe où l’on pratique le plus de traitements de procréation assistée. Cela s’explique par de nombreuses raisons, l’une d’entre elles étant que la législation espagnole autorise le don d’ovocytes. Des couples de différents pays comme la France, l’Italie, l’Allemagne ou le Royaume-Uni se rendent en Espagne où le don d’ovocytes est légal et réglementé par la loi. En Allemagne, par exemple, la FIV avec don d’ovocytes n’est pas autorisée et au Royaume-Uni et dans d’autres pays, les dons ne sont pas anonymes, ce qui rend plus difficile la recherche d’une donneuse. A cours des années, cette législation a permis d’augmenter la qualité des services médicaux offerts en Espagne ainsi que les avancées dans ce type de traitement. En outre, il faut tenir compte du fait que les prix des traitements de FIV en Espagne sont inférieurs à ceux d’autres pays du nord de l’Europe.

UR International Group a été créé en 1983. Quelle est l’expérience de votre directeur médical, des médecins et des embryologistes dans le domaine de la fertilité ?

Nous disposons d’une équipe médicale, d’infirmières et d’un personnel de laboratoire très bien préparés, avec de nombreuses années d’expérience. Il convient de mentionner le directeur et fondateur en 1983 de nos cliniques, le Dr López Gálvez, qui a plus de 40 ans d’expérience en gynécologie et plus de 35 ans dans les traitements de fertilité, est impliqué dans différentes sociétés scientifiques et a écrit de nombreuses publications. En tant que coordinateur de laboratoire, nous avons le Dr Moreno García, qui a également plus de 35 ans d’expérience en tant qu’embryologiste et directeur de laboratoire.

Votre clinique est-elle spécialisée dans un domaine particulier, par exemple le facteur masculin ou les échecs multiples de FIV ? Recevez-vous beaucoup de patients souffrant de ces problèmes ?

Dans notre centre, nous traitons tous les types de problèmes d’infertilité, qu’ils concernent les femmes ou les hommes. Nous sommes également spécialisés dans toutes les techniques légalement acceptées dans notre pays, telles que l’insémination intra-utérine, la FIV, l’ICSI, la PGT-A et le don de gamètes. Nous pouvons également souligner que notre centre dispose d’une banque d’ovocytes et de spermatozoïdes. Nous disposons également d’une unité génétique au sein de la clinique.

Nous savons par expérience que l’une des raisons pour lesquelles de nombreux couples évitent d’aller à l’étranger pour la FIV est la barrière de la langue. Votre personnel parle-t-il anglais et/ou d’autres langues ?

Il est vrai que la plupart de nos patients sont des étrangers qui viennent de différentes parties du monde. Nous disposons d’une équipe internationale dont la langue maternelle est l’italien, l’allemand, l’anglais et le français. Le département international est en mesure de fournir une assistance pour toutes les traductions, les vols, les transferts et l’hébergement, et de dissiper les doutes des patients concernant le processus de traitement. De plus, la plupart des membres de notre équipe parlent anglais.

Votre clinique est-elle tenue de communiquer ses résultats et ses taux de réussite à une organisation “de suivi” nationale ? Où et comment un patient peut-il vérifier si votre clinique est entièrement accréditée et réglementée avant de décider de suivre un traitement chez UR International Group ?

Oui, comme toutes les cliniques de fertilité, nous sommes tenus d’enregistrer chaque année nos données et nos statistiques auprès de la SEF (Société espagnole de fertilité). Les patients peuvent consulter toutes les données sur le site officiel de la SEF.

Quel est l’âge maximum de la patiente pour un traitement de FIV dans votre clinique (FIV avec ovocytes propres ou avec don d’ovocytes) ?

Pour qu’une patiente se soumette à un cycle avec ses propres ovocytes, cela dépendra de sa réserve ovarienne plutôt que de son âge. Il est toujours préférable de personnaliser chaque cas. Il en va de même si un cycle est réalisé avec des ovocytes de donneuses. Tout dépend du cas et de l’état de santé de la patiente. Il est recommandé que la grossesse ait lieu à un âge adapté à la procréation, qui se termine à la ménopause vers l’âge de 50 ans. Cela dépend toujours du cas.

Pouvez-vous nous parler du processus de qualification des receveuses d’ovocytes ? Quelles sont les patientes qui ne peuvent pas être acceptées pour un traitement par don d’ovocytes ? Existe-t-il des restrictions autres que l’âge de la patiente ?

Il est très rare qu’une patiente ne puisse pas être acceptée pour un don d’ovocytes, mais ça peut être le cas si la patiente présente un risque élevé de souffrir d’un problème de santé important. L’une des raisons pour lesquelles un cycle de don d’ovocytes peut être annulé est quand l’endomètre de la receveuse ne réagit pas aux médicaments et ne s’épaissit pas. Dans ce cas, le médecin ne recommandera pas le transfert d’embryons car l’embryon ne pourrait pas s’implanter et continuer son développement.

De quelles donneuses d’ovocytes (race/ethnie) disposez-vous ?

Grâce à une banque d’ovocytes et à un pourcentage élevé de donneuses, nous disposons d’une grande variété de donneuses de différentes ethnies. Il convient toutefois de noter que les groupes ethniques méditerranéens, nordiques, latins et africains sont les plus courants.

Quel est votre protocole pour les patientes ayant subi plusieurs échecs de FIV ? Auront-elles un traitement différent ?

En cas de mauvais résultat d’un cycle de reproduction, on essaie d’étudier la raison de cet échec. Le gynécologue et l’équipe peuvent procéder à plusieurs changements de médicaments, approfondir l’étude des patientes, utiliser différentes techniques, etc. pour obtenir un résultat différent.

Considérez-vous que le don d’ovocytes soit la meilleure alternative pour les patientes âgées de 38 à 40 ans ? Il y a beaucoup de patientes de cet âge qui cherchent un traitement avec leurs propres ovocytes.

Je considère que le don d’ovocytes est nécessaire lorsque la femme a une faible réserve ovarienne ou lorsqu’elle a eu des ovocytes de mauvaise qualité lors de cycles précédents. Il a été démontré qu’à partir de 38 ans, cette situation s’aggrave généralement et c’est pourquoi de nombreuses patientes ont recours au don d’ovocytes à partir de cet âge. Mais ce n’est pas le cas pour toutes les patientes. Nous encourageons toutes les patientes à prendre contact avec nous pour tester leur réserve ovarienne.

Pouvez-vous nous parler, en quelques mots, du cas de FIV le plus difficile que vous ayez eu et qui s’est terminé par une naissance réussie ? Qu’est-ce qui a fait la différence dans ce cas ?

Il n’y a pas de cas particulier que nous puissions mettre en évidence. De nombreuses patientes viennent nous voir après avoir été diagnostiquées avec un échec d’implantation ou des fausses couches à répétition, qui sont toujours des cas difficiles. Nous évaluons toujours chaque cas individuellement et adaptons les protocoles et les instructions à chaque patiente, afin de faire tout ce qui est en notre pouvoir pour les aider à avoir un bébé en bonne santé à la fin du processus.

Pendant le traitement, avec qui les patientes sont-elles en contact ? Peuvent-elles communiquer avec le médecin ? Un coordinateur individuel leur est-il attribué ?

Pendant le processus, toute l’équipe est en contact avec les patients. Depuis le service administratif jusqu’à l’équipe médicale, l’infirmière et de laboratoire. Ils sont toujours accompagnés d’un traducteur du service international.

Quelles sont les techniques de FIV nouvelles/innovantes disponibles dans votre clinique ? Y a-t-il des solutions de traitement innovantes que vous avez mises en œuvre récemment ?

Dans notre clinique, nous proposons toutes sortes de techniques, comme par exemple le Time-Lapse, le MACS, le PGT-A, l’EmbryoGlue pour les transferts d’embryons et le Fenomatch pour le don de gamètes. L’une des techniques les plus récentes qui commence à être testée est le test d’aneuploïdie non invasif. Il permet d’effectuer une étude génétique des chromosomes de l’embryon sans qu’il soit nécessaire de procéder à une biopsie (qui peut parfois être agressive pour les embryons).

Nous espérons que cette interview vous a permis de mieux comprendre le processus de traitement de la fertilité à PreGen UR Vistahermosa, à Alicante, en Espagne. Le cas de chaque patient étant différent, nous vous encourageons à poser d’autres questions à la clinique en utilisant le formulaire de contact ici.